Restaurant La Boulaye, à Athée-sur-Cher.Restaurant La Boulaye, à Athée-sur-Cher.
©Restaurant La Boulaye, à Athée-sur-Cher.|ADT Touraine / Jean-Christophe Coutand

Restaurant La Boulaye cuisine 100% maison, saine… et Globe-Trotter !

Bien qu’isolée le long la piste cyclable qui longe le Cher, cette sympathique maison familiale s’est forgée une belle réputation ! Les clients n’hésitent pas à faire la vingtaine de kilomètres entre l’agglomération tourangelle et ce petit havre au nord de la commune d’Athée sur Cher pour se délecter de produits frais parfaitement cuisinés, avec des inspirations tirées des voyages de la cheffe Maryline Caron et son mari Stéphane.

Un restaurant qui étonne et détonne à bien des égards

Les restaurants tenus par une Cheffe sont rares… Sur ce point, La Boulaye fait figure d’exception en Touraine. Plus surprenant, Maryline Caron n’a pas un parcours « classique » (CAP cuisine, Bac pro, etc.), mais est entrée à l’Institut Vatel à Paris pour étudier la gestion hôtelière. La passion pour la cuisine de sa mère et sa grand-mère l’a fait bifurquer vers cet univers. Ses stages en Touraine, en particulier au Choiseul à Amboise (alors auréolé de 2 étoiles, en 1995), l’ont conforté dans son choix. Mais, au siècle dernier (eh oui !), une femme en cuisine n’était pas une évidence. Ne trouvant pas de poste à sa mesure, Maryline a finalement opté pour un poste de formatrice dans un centre de formation pour jeunes apprentis et adultes. Parallèlement, la Boulaye était un parc de loisirs tenu par sa mère, avec une crêperie, des activités pour les enfants. Son mari Stéphane travaillait souvent avec elle et quand Marilyne a quitté l’enseignement, ils ont décidé de développer la salle de restaurant, en tirant profit de l’environnement.

Un lieu très agréable

Très rapidement le restaurant a évolué. La cuisine aussi, avec ses propres influences et en suivant également l’évolution des techniques. Par exemple, lorsque la cuisine a été refaite, en structure bois, les Caron ont opté pour une cuisine froide, sans feux gaz… Et, avec leur très fidèle équipe, ils ont vraiment vu la différence, notamment en termes de conditions de travail. Aujourd’hui, La Boulaye est une jolie bâtisse tourangelle, très bien restaurée et aménagée. La décoration réalisée par Maryline Caron elle-même est de très bon goût, à base d’objets chinés et parfois détournés, comme ce piano dont le clavier a été réaménagé en range-couverts. A la belle saison, on peut déjeuner ou dîner en terrasse, elle aussi très agréable. Et pour le confort de tous, la maison ne prend pas de réservations pour des tablées de plus de 6 couverts.

Points forts

Raison #1

Une cuisine vagabonde !

Raison #2

Le cadre très accueillant

Raison #3

Situé sur l’itinéraire Coeur de France à Vélo !

Fantaisie et découverte

La cuisine de Maryline Caron évolue au gré des saisons et des approvisionnements, toujours en circuits les plus courts possibles. Du reste, elle revendique une « table vagabonde » et une cuisine « saine et globe-trotter ». Ici, tout est effectivement fait maison, avec des produits frais. Et pour l’inspiration exotique, il faut savoir que le restaurant ferme plus de 3 mois en hiver. Maryline et Stéphane en profitent pour se ressourcer à l’étranger tout en y trouvant plein de sources d’inspiration, particulièrement en Thaïlande et au Cambodge, mais pas seulement. Il en résulte une cuisine bien française à la base (goûtez donc l’incontournable T.T.P.C., le Tournedos Tiède de Pied de Cochon, un régal !), mais aussi une cuisine subtilement mâtinée de saveurs exotiques. Les assiettes, bien dressées, offrent des accords entre les produits subtilement pensés. Et les cuissons sont impeccables. Vous ajoutez à cela une sympathique carte des vins élaborée par Stéphane, et vous êtes assurés d’un repas mémorable. Si vous hésitez, commandez une bouteille du cousin, Franck Breton, viticulteur voisin (à Saint-Martin-le-Beau) : blanc, rosé, rouge ou bulles, toutes ses cuvées sont excellentes. Gage de qualité, la carte est assez courte (3 entrées, 3 plats et 3 desserts / et rappelons-le : que du frais et du fait maison !), mais suffisamment variée pour ravir toutes les papilles.

Bonne surprise, le menu entrée, plat et dessert est à 39,90€. Il offre ainsi un rapport créativité gastronomique / prix fort alléchant. A la carte, l’offre est d’une simplicité tarifaire réjouissante pour les invités qui hésitent à commander le plat le plus cher : toutes les entrées sont à 15€ (hormis le fameux TTPC à 13€), les plats à 23€ et les desserts à 11€. La formule du midi en semaine est à 26€ (plat + assiette de p’tits desserts). Si je vous dit que le service est convivial et efficace, qu’ici le personnel se sent bien et reste fidèle à La Boulaye, ou que les appétitifs maison sont excellents, nul doute que vous allez décrocher votre téléphone pour réserver. Je vous invite d’ailleurs à faire un tour sur leur site internet pour achever de vous convaincre. Enfin, notez que si la cheffe quitte rarement la cuisine pour la salle, à l’inverse, les clients habitués n’hésitent pas à aller dans la grande et agréable cuisine pour dialoguer avec elle.

De la fourchette à la plume

Gourmet et gourmand, Hubert Giblet œuvre dans l’association Val de Loire Terres de Gastronomie, qui organise le festival des Automnales de la Gastronomie, ainsi que des déambulations gourmandes une fois par mois. Au sein de l’Office de Tourisme Azay-Chinon, il s’occupe également des manifestations initiées dans le cadre du label Vignobles & Découvertes.

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