Les maisons à colombages de Touraine place Plumereau à Toursplace Plumereau à Tours
©place Plumereau à Tours|ADT Touraine - JC COUTAND

Les maisons à colombages de Touraine

Parcourez des rues pittoresques et laissez-vous envoûter par le charme des maisons à colombages. Levez les yeux et admirez ces façades d’un autre temps, témoins d’un riche passé médiéval. De Tours à Chinon, en passant par Amboise, ces bâtisses aux pans de bois et aux encorbellements donnent à ces villes un cachet unique.

Un site authentique

Au cœur du vieux Tours, découvrez notamment la place Plumereau et ses nombreux bars et restaurants, où l’on profite en terrasse du charme de plusieurs maisons à pans de bois. La préservation de cet ensemble, nous la devons à un plan de sauvegarde initié en 1973, s’appuyant sur la loi Malraux de 1962 qui visait à protéger et valoriser le patrimoine historique de la France. Une initiative visionnaire ! Ci-dessous, jetez un œil à quelques maisons à colombages que vous croiserez peut-être en vous baladant dans les villes de Touraine. Admirez aussi cette rare maison recouverte d’ardoises, matériau utilisé pour les maisons bourgeoises.

Visite guidée

N’hésitez pas à réserver la visite guidée « Vieux Tours », proposée par l’Office de Tourisme et des Congrès Tours Val de Loire.

Savourez l’histoire et la gastronomie sur la place Plumereau

Au cœur du Vieux Tours, la place Plumereau vous invite à une pause gourmande dans un décor médiéval enchanteur. Installez-vous en terrasse, laissez-vous charmer par les maisons à colombages et profitez de l’ambiance unique de ce lieu emblématique. Une expérience où patrimoine et plaisirs culinaires se rencontrent !

Le colombage histoire et technique

Technique de construction apparue dès l’Antiquité romaine, le colombage va se développer en France à partir du Moyen Âge, avant de laisser place à l’architecture en pierre qui s’impose dans toutes les villes dès le début du XVIIIème siècle. Le terme colombage désigne l’assemblage de poutres de bois, de manière horizontale et verticale (motif de grille), mais aussi en Croix de Saint-André ou plus rarement en losange. Pour combler les espaces à l’intérieur de cette ossature, on recourt au torchis, un mélange de terre argileuse mélangée à de la paille ou du foin, mais aussi à un remplissage par des briques ou d’autres matériaux. Les longues poutres en bois ont petit à petit laissé place à des bois plus courts, plus faciles à trouver et à transporter jusqu’au cœur des villes. Surtout, en cas d’incendie, les petits pans de bois étaient moins susceptibles de propager les flammes sur les maisons voisines. Pour éviter que les poutres de bois subissent l’humidité du sol, la structure des maisons à colombages s’appuient sur un mur de soubassement ou des éléments de maçonnerie.

Maisons à encorbellement sous terre

Beaucoup ont été élevées en encorbellement, comme cette maison médiévale de Chinon. La surface de l’étage supérieur dépasse le niveau inférieur, ce qui protège les murs du dessous de la pluie, tout en offrant un plus grand espace de vie à l’habitat. Cependant, pour éviter la propagation des incendies autant que pour des questions de salubrité publique (faciliter la pénétration du vent et du soleil à l’intérieur des rues pour limiter les mauvaises odeurs et les maladies), l’encorbellement a finalement reculé à la Renaissance.

Ce contenu vous a plu ?  Partagez-le sur les réseau sociaux !